Enigme du jour : qu’est-ce qu’un bon vin ? Avant de répondre à cette question, il est indispensable de reconnaître les caractéristiques d’un mauvais vin. Entre avis subjectifs et critères objectifs, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Cet article vous donnera de précieux indices pour affiner votre palais comme un expert !
Bon ou mauvais vin : une histoire de goût ?
Qu’il s’agisse d’art ou de gastronomie, nos opinions passent toujours par le filtre de notre subjectivité. En effet, notre jugement est inévitablement influencé par nos habitudes, nos expériences passées ou notre culture.
Concernant le vin par exemple, vous pourriez trouver un bon Bordeaux trop tannique si vous avez été habitué à consommer du Beaujolais, réputé pour être moins râpeux. Cette bouteille de Bordeaux pourrait, à l’inverse, être adorée par d’autres dégustateurs dont le palais serait plus familier à des vins puissants.
Ainsi, le plaisir que l’on ressent à consommer un vin n’est pas toujours synonyme de qualité ! et inversement d’ailleurs…
Comment juger objectivement un vin ?
Afin de juger une bouteille plus objectivement, les professionnels du vin ont défini certains critères standards qu’il est intéressant de connaître. Vous distinguerez ainsi un vin que vous « n’aimez pas » d’un vin qui n’est « pas bon ».
L’équilibre
Dans la vie, tout est une question d’équilibre et le vin n’échappe pas à cette règle.
Pour le vin rouge, on relève 3 éléments principaux permettant de juger sa qualité : l’acidité, les tanins et l’onctuosité (le sucre et l’alcool). Un bon vin rouge est donc « équilibré » lorsqu’aucune de ces 3 composantes ne prend le pas sur les autres (par exemple, une acidité trop prononcée qui agresserait le palais).
Concernant le vin blanc, on jugera plutôt l’onctuosité et l’acidité étant donné que le blanc ne contient que très peu de tanins. Ainsi, un blanc trop sucré (aussi appelé « trop gras ») vous paraîtra écœurant s’il n’est pas équilibré par une acidité suffisante.
La longueur en bouche
Il s’agit de la persistance des saveurs en bouche après avoir avalé ou recraché le vin.
Dans le domaine de l’œnologie, la longueur se mesure en caudalie : une caudalie représentant une seconde. Plus un vin possède de caudalies, plus il sera considéré comme étant de bonne qualité.
Attention, lorsque l’on parle de saveurs, il s’agit bien des arômes, à ne pas confondre avec la sensation de sucre, d’alcool ou d’acidité qui reste en bouche.
Si les arômes disparaissent immédiatement après votre gorgée, c’est peut-être qu’il s’agit d’un vin de mauvaise qualité…
La complexité
Il s’agit du nombre de couches aromatiques présentes dans un vin, c’est-à-dire de la quantité d’arômes que vous pouvez repérer lors de la dégustation.
Un vin « complexe » présentera plusieurs arômes successifs, ce qui est nettement plus intéressant pour le nez du dégustateur. Plus un vin est complexe, meilleure sera sa qualité. En revanche, une bouteille de mauvais vin ne vous proposera qu’un, voire deux arômes différents.
Les défauts du vin
Pour savoir comment reconnaitre un bon vin, il est aussi important de comprendre lorsqu’une bouteille est mauvaise. En effet, il existe plusieurs indices qui révèlent qu’un vin n’est pas consommable, que ce soit par un défaut de vinification ou de conservation. Relisez si besoin cet article qui vous apprend à repérer rapidement les défauts d’un vin à l’œil, à l’odeur ou au goût.
En résumé, si reconnaître et apprécier un bon vin est à la portée de tous, c’est un exercice subtil qui s’affine au gré des dégustations. Rendez-vous aux salons Aux Vignobles pour bénéficier des conseils de nos experts et tester différents vins. C’est un excellent moyen de développer votre palais… et votre jugement !